Titre : | Observatoire multisources des intoxications aiguës en Île-de-France : une étude exploratoire. |
Auteurs : | C. LEGOUT ; A. VILLA ; F. BAUD ; E. BAFFERT ; P. EFTEKHARI ; J. LANGRAND ; A. ROBIN ; J.C. ALVAREZ ; I. BLANC ; M. DEVEAUX ; P. AEGERTER ; B. GALICHON ; A. CASTOT VILLEPELET ; R. GARNIER |
Type de document : | Article |
Dans : | BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (32-33, 11/10/2016) |
Article en page(s) : | 579-585 |
Langues: | Français |
Catégories : |
[BDSP5] Géographie politique > Monde > Europe > France > France région > Ile de France [BDSP5] Information épidémiologique > Recueil données > Surveillance épidémiologique [BDSP5] Organisation hospitalière > Structure hospitalière > Centre antipoison [BDSP5] Santé physique > Intoxication |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par InVS nJqsAR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction : cet article présente un observatoire expérimental de surveillance multisources des intoxications aiguës survenues en Île-de-France en 2010 et 2011, toutes circonstances et classes de gravité confondues. Méthodes : l'étude s'appuie sur l'analyse descriptive des cas d'intoxication symptomatiques extraits : a/des bases de la Réponse téléphonique à l'urgence toxicologique (RTU) assurée par le centre antipoison (CAP) de Paris ; b/d'un service d'urgences (SU) participant au réseau OSCOUR® ; c/d'un service de réanimation médicale et toxicologique (RMT), d/de la Coordination régionale de pharmacovigilance (CRPV) d'Île-de-France ; et e/de deux laboratoires de toxicologie réalisant des expertises judicaires après décès extrahospitaliers. Les décès extrahospitaliers ont été recueillis de façon prospective en 2014. Résultats : le CAP a recensé, en moyenne annuelle, 9 520 cas d'intoxications (sex-ratio H/F=0,77), correspondant principalement à des intoxications accidentelles de jeunes enfants. Les autres partenaires ont identifié 2 980 cas pour le SU, 270 pour la RMT, 45 pour la CRPV et 207 pour les décès toxiques. Le profil des sujets intoxiqués diffère sensiblement d'une source à l'autre, les autres partenaires que le CAP traitant principalement des intoxications volontaires concernant des adultes, parmi lesquelles prédominent les intoxications médicamenteuses associées ou non à l'alcool. Conclusion : bien que perfectible, cette première coopération multipartenariale confirme l'intérêt et la faisabilité d'améliorer la connaissance de l'épidémiologie des intoxications aiguës grâce à la multiplicité des angles d'observation de chaque partenaire. |
En ligne : | http://invs.santepubliquefrance.fr/beh/2016/32-33/index.html |