Titre : | Comment réduire le coût du dépistage de la toxoplasmose chez la femme enceinte ? (2009) |
Auteurs : | T. ANCELLE ; H. YERA ; H. TALABANI ; A. LEBUISSON ; P. THULLIEZ ; J. DUPOUY-CAMET ; Centre Hospitalier Universitaire Cochin-Port-Royal. (C.H.U.). Paris. FRA ; Institut de Puériculture de Paris. Paris. FRA ; Université Paris 5 René Descartes. Paris. FRA |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE D'EPIDEMIOLOGIE ET DE SANTE PUBLIQUE (57 Num 6, 01/12/2009) |
Article en page(s) : | 411-417, fig., tabl. |
Note générale : | Référence : 21 réf. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : | [BDSP. Notice produite par ORSLR 8sFR0xnH. Diffusion soumise à autorisation]. Depuis 1978, il existe en France un programme de dépistage systématique de la toxoplasmose chez les femmes enceintes, qui impose un suivi sérologique mensuel des séronégatives. En raison de la baisse régulière de la séroprévalence, le coût de ce dépistage ne cesse d'augmenter. Le but de ce travail est d'examiner l'impact financier que pourrait présenter le remplacement du dosage systématique des isotypes IgG et IgM, par un simple dosage des Ig anti-toxoplasmiques totales. La quantification de la baisse de la séroprévalence et de l'augmentation de la charge en examens sérologiques a été mesurée sur la population d'étude constituée par les femmes suivies dans les maternités du groupe hospitalier de Cochin. À l'aide de ces résultats, une estimation de l'augmentation du coût du dépistage entre 2003 et 2008 a été élaborée à l'échelle de la population-cible des femmes enceintes en France. Les bénéfices obtenus par l'utilisation de trois scénarios d'utilisation des Ig totales à la place du double dosage des IgG et IgM ont été estimés. Entre 1987 et 2008, la séroprévalence observée à Cochin est passée de 70,8% à 48,6% avec un taux de décroissance annuel moyen de - 1,77%. Cette évolution est parallèle à celle qui a été observée au cours des enquêtes nationales périnatales de 1995 et 2003. En raison de l'augmentation du nombre de femmes non immunes à suivre mensuellement, la proportion de tests rendus négatifs par le laboratoire de Cochin avait atteint 87,6% en 2008. En extrapolant, ces résultats à l'échelon de la France, on peut estimer que le nombre de tests à réaliser augmente de 93 000 unités par an et que le coût augmente de un million d'euros par an. L'application de différents scénarios de dépistage alternatifs permettrait d'économiser entre 40,2% et 48,4% du total du coût de ce dépistage. Le remplacement du dosage combiné des isotypes IgG et IgM par le dosage des Ig totales permettrait de faire diminuer très sensiblement le coût du programme de dépistage de la toxoplasmose chez les femmes enceintes, sans en altérer ni le principe ni l'efficacité. (R.A.). |