Titre : | La politique de gestion du radon au Québec. |
Auteurs : | J.C. DESSAU ; F. GAGNON ; B. LEVESQUE ; C. PREVOST ; J.M. LECLERC ; Ministère chargé de la Santé. Paris. FRA |
Type de document : | Article |
Dans : | BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (18-19, 15/05/2007) |
Article en page(s) : | 165-168 |
Note générale : | Référence : 8 réf. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : | [BDSP. Notice produite par ORSMIP YU5DfR0x. Diffusion soumise à autorisation]. En l'absence d'une politique provinciale sur le radon, la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour procéder à l'évaluation de ce dossier à l'échelle provinciale. Le groupe de travail qui fut formé avait principalement pour tâche à travers une démarche d'analyse de risque, de faire le point sur le risque à la santé attribuable au radon résidentiel au Québec. Le présent article fait état, entre autres, des principaux aspects traités dans l'avis publié en 2004 par ce groupe de travail. Il décrit d'abord les concentrations de radon mesurées dans les domiciles au Québec. Il expose ensuite une analyse de risque en se basant sur un des modèles conçus par le comité du BEIR VI. Selon cette analyse, le radon expliquerait environ 10% des décès par cancer du poumon, soit environ 430 des 4 101 décès attribuables chaque année au Québec à ce type de cancer. Par la suite il porte un regard sur les différentes stratégies d'intervention mises de l'avant à travers le monde. Il procède ensuite à l'analyse des stratégies d'intervention qui sont envisageables pour le Québec et les recommandations que le groupe de travail a tiré de cette analyse, en particulier deux d'entre elles qui étaient jugées les plus prometteuses, soit l'adoption de mesures préventives dans le Code de construction du Québec et le dépistage du radon dans les bâtiments publics (établissements scolaires, garderies, etc.). Enfin, il expose les travaux effectués au niveau fédéral sur la révision de la ligne directrice canadienne qui était fixée à 800 Bq/m3 depuis 1988. Cette ligne directrice a été remise en question et le Bureau fédéral de radioprotection a fait une proposition au ministre de la santé du Canada de l'abaisser à 200 Bq/m3. On prévoit que l'annonce de cette mesure sera faite au printemps 2007. (R.A.). |