Titre : | Ostéosynthèses mini vulnérantes du fémur proximal : quels enjeux pour les fractures du sujet âgé ? Discussion : Le vieillissement. |
Auteurs : | Frantz LANGLAIS ; Philippe BURDIN ; Mickaël ROPARS ; Whafa SKALLI ; Nicolas BELOT ; Jean-Christophe LAMBOTTE, Discutant ; Maurice TUBIANA, Discutant ; Philippe VICHARD, Discutant ; Centre Hospitalier Universitaire Pontchaillou. (C.H.U.). Rennes. FRA ; Laboratoire de Biomecanique. (E.N.S.A.M.). Paris. FRA |
Type de document : | Article |
Dans : | BULLETIN DE L'ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE (189 Num 7, 2005-10-01) |
Article en page(s) : | 1399-1414 |
Note générale : | Référence : 22 réf. |
Langues: | Français |
Catégories : |
[BDSP5] Anatomie > Appareil locomoteur > Squelette > Os > Col fémoral [BDSP5] Anatomie > Corps > Membre > Membre inférieur > Hanche [BDSP5] Démographie > Population > Age > Cycle vie > Groupe âge > Adulte > Personne âgée [BDSP5] Démographie > Population > Sexe > Homme [BDSP5] Groupe population > Malade [BDSP5] Information sanitaire > Mesure santé > Indicateur santé > Mortalité [BDSP5] Pathologie > Système ostéoarticulaire [pathologie] [BDSP5] Pratique médicale > Recherche médicale > Epidémiologie [BDSP5] Santé physique > Accident > Traumatisme [BDSP5] Santé physique > Accident > Traumatisme > Fracture [BDSP5] Spécialité [NI] > Spécialité médicale > Chirurgie > Chirurgie orthopédique [BDSP5] Thérapeutique |
Résumé : | [BDSP. Notice produite par INIST-CNRS CXR0xgFW. Diffusion soumise à autorisation]. Plus des deux tiers des fractures du fémur proximal relèvent de l'ostéosynthèse. La mortalité, chez des patients dont l'âge moyen à l'opération est de 80 ans, est d'environ 25% à un an. Elle est essentiellement liée au vieillissement, mais aussi au syndrome de glissement (surtout si l'intervention a été retardée ou l'hospitalisation en chirurgie longue), et aux complications locales (démontage, infection, hématome). Deux matériels d'ostéosynthèse (une vis-plaque et un clou trochantérien) ont été spécialement conçus pour une chirurgie mini vulnérante, réalisée sous fluoroscopie par une incision de moins de 50mm : l'objectif était de respecter des parties molles pour réduire les complications locales, de diminuer la douleur et donc de faciliter l'appui précoce, et d'autoriser la sortie vers trois à quatre jours. Après des essais en laboratoire de résistance de l'implant et de l'os à l'appui complet, une série préliminaire de 30 opérés a été réalisée, montrant la faisabilité de ces techniques. La consolidation a été obtenue d'emblée dans 27 cas. Il n'y a pas eu d'infection ni de saignement chez les patients sous anti agrégants. La technique ayant été optimisée, des études pluricentriques sont maintenant en cours pour mieux préciser les bénéfices de cette chirurgie : la consolidation de la fracture et la mobilité de la hanche devraient être au moins équivalentes à celles des techniques ouvertes (90 à 96% de consolidation, en fait limitées par la précision du positionnement de l'implant et par l'ostéoporose) ; on peut espérer réduire discrètement la mortalité (intervention immédiate, sortie rapide, peu de complications locales) ; s'il existe des filières d'aval, le coût des soins sera très sensiblement diminué grâce à la brièveté de l'hospitalisation. Dans quelques années, les techniques mini vulnérantes pourraient devenir la règle dans la chirurgie des fractures du fémur proximal du sujet âgé. |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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0051499 | P76 | Numéro | Documentation IRDES | P : périodiques | Disponible |
0051500 | P76 | Numéro | Documentation IRDES | P : périodiques | Disponible |