Titre : | Repérage par les enseignants des difficultés de langage et de comportement chez 2 059 enfants de 3 ans et demi. |
Auteurs : | C. CHEVRIE-MULLER ; L. WATIER ; J. ARABIA ; C. ARABIA ; G. DELLATOLAS |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE D'EPIDEMIOLOGIE ET DE SANTE PUBLIQUE (53 Num 6, 01/12/2005) |
Article en page(s) : | 645-657, tabl. |
Note générale : | Référence : 38 réf. |
Langues: | Français |
Catégories : |
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Résumé : | [BDSP. Notice produite par MRPS hYZtR0xh. Diffusion soumise à autorisation]. Plusieurs outils ont été proposés pour le repérage précoce, dès l'école maternelle, des troubles spécifiques du langage chez l'enfant. Ces troubles peuvent être un facteur de risque de désinsertion scolaire et sociale. Une des difficultés dans l'interprétation des résultats obtenus par ces outils est de différencier la présence d'un "trouble" du rôle de facteurs environnementaux, comme le niveau socioculturel ou le bilinguisme. Le questionnaire "Langage et comportement" comporte 29 questions adressées aux enseignants de la petite section de l'école maternelle qui permettraient de repérer les enfants âgés de 3 ans et demi présentant des difficultés de langage et de comportement et nécessitant des examens plus approfondis. Les résultats ont été recueillis dans 200 écoles auprès de 2 059 enfants de milieux divers. Les enseignants signalent beaucoup plus souvent des difficultés chez les garçons que chez les filles, quand le niveau socioculturel de la famille est bas et quand au moins un des deux parents n'est pas francophone. L'analyse par item montre que l'effet du niveau socioculturel concerne l'ensemble des domaines ; l'effet du sexe porte sur le comportement, la motricité manuelle fine et l'expression du langage ; le bilinguisme a un effet défavorable seulement sur les questions relatives au langage. Le rôle du sexe de l'enfant et des caractéristiques de la famille lorsqu'on examine les appréciations par les enseignants du langage et du comportement des élèves de petite section de maternelle est très important. Seules des études longitudinales permettraient de différencier la présence d'un trouble, nécessitant une intervention individuelle spécifique auprès de l'enfant, des simples retards dus à des facteurs environnementaux. |